Cécile Prunet Plasticienne

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Bretagne - FRANCE

Cécile Prunet

Zincs

J’ai fait le choix du zinc pour sa résistance et sa sobriété. En extérieur, l’objet subit une mutation. La matière brillante devient mate et perd ainsi de la froideur du métal. Sous l’action du temps, son environnement transforme l’objet et son contour s’atténue.
Hors les murs, la sculpture échappe à la dimension humaine. Le passage au grand format m’oblige à une appréhension modifiée de l’espace. C’est la rencontre entre la sculpture, corps étranger, et l’espace extérieur qu’elle vient habiter, qui m’intéresse et que j’interroge.
Le contour agit comme une onde, il se définit dans son rapport entre l’intérieur et l’extérieur de l’objet. Le contour est perméable. Ce n’est pas une limite au sens propre, c’est un endroit d’interférences où l’objet et l’espace vont s’enrichir et donner sens.

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Terres

La matière d’apparence brute cache des potentialités à exploiter. Au contact de la main, la terre souple et odorante se réchauffe et semble vivante. Elle devient plastique. C’est un matériau inanimé, dense, très présent.
A travers les jeux d’ombre et de lumière, je lui donne vie en inventant un langage par le rythme, le volume et la ligne.
Tout en la transformant, il m’importe de conserver les propriétés brutes de la matière. Le travail de la terre répond à mon désir immédiat et me projette vers la concrétisation de ce que m’inspire ou me livre la matière organique dans un rapport fusionnel. Le geste rapide inscrit de la vitesse dans l’objet qui perd de sa densité et tend vers une légèreté paradoxale jusqu’à sa fragilité.
La terre, à force de réduire, fractionner, m’a permis d’accéder à l’idée de laisser l’oeuvre morcelée à la reconstruction du regardant qui intervient par le geste pour créer sa sculpture.

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Cécile Prunet
Les sculptures