Traduire le paysage
Ma démarche est comparable à celle du chercheur : je tente de définir des limites et des champs d’influences, que j’interroge. Bien que matière inerte, l’objet (sous quelque forme plastique que ce soit, pourquoi pas humaine ou animale) est en mutation permanente. Transparence, reflet, vibration, l’objet a un rythme par la lumière et tout ce qui gravite autour de lui. Il acquiert presque une personnalité temporaire, fugitive, une existence le temps de l’installation.
Les Quatre Saisons.
Dans Les Quatre Saisons, j’interprète le paysage suivant la tradition picturale des natures mortes. J’installe quatre cadres et quatre miroirs au milieu de la nature, et, au rythme des saisons qui se déclinent, le tableau se dessine lui-même au sein du paysage.
Puzzle
Créer un puzzle, c’est chercher la pièce manquante. Dans Puzzle, je découpe le paysage en fragments. Ces fragments reconstituent le paysage dont la perception se trouve modifiée. C’est un jeu visuel où l’oeil recompose le paysage fragmenté par une superposition de treillages, qui agissent comme des filtres, pour mieux le décrire.
Puzzle 2
C’est aussi un jeu visuel proche du trompe-l’oeil où l’image photographique également dissociée capture et se superpose au paysage, qui lui, évolue inexorablement au fil des saisons.
